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Grand reportage

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RFI propose un grand reportage réalisé par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. Diffusion du lundi au jeudi vers t...

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  • Gabon : le Général Oligui Nguéma, entre rupture et continuité de l’ère Bongo
    Les Gabonais sont appelés aux urnes le 12 avril 2025. Pour une élection présidentielle marquant la sortie de la transition, mise en place après le renversement du président Ali Bongo par les militaires le 30 août 2023. Son chef, le général Brice Clotaire Oligui Nguema sera candidat face à sept autres postulants pour poursuivre ce qu’il appelle la « restauration » du pays. Pour cela, il n’hésite pas à se placer dans les pas d’Omar Bongo dans sa pratique du pouvoir, en premier lieu dans la province dont les 2 hommes sont originaires : le Haut-Ogooué, dans l’est du pays.«Gabon : le Général Oligui Nguéma, entre rupture et continuité de l’ère Bongo», un Grand reportage, à Franceville, de François Mazet.
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  • «Le supplément du dimanche» du 30 mars 2025
    Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Égypte, où l'excision est largement pratiquée et demeure un traumatisme pour des millions de femmes. En deuxième partie, direction l'Espagne. La course à la neutralité carbone est lancée en Europe. En Andalousie, il n'est pas rare que des paysans se fassent exproprier dans le but que leurs terrains agricoles soient transformés en parcs de panneaux solaires. Excision, la dignité mutilée des femmes égyptiennes L’excision. Rien qu’à l’évocation de ce mot, le traumatisme de millions de femmes ressurgit. Ablation du clitoris, mutilation des lèvres… Cette procédure violente est un des symboles du patriarcat, une tradition perpétrée au nom d’une soi-disant pureté. Et elle est particulièrement répandue dans un pays : l’Égypte.Théoriquement, l’excision y est interdite par la loi, c’est donc un crime. Mais dans les faits, elle est largement pratiquée. En Égypte, près de 9 femmes sur 10 auraient subi cette mutilation.Nous vous emmenons aujourd’hui suivre le combat de celles qui tentent de résister, et de soigner leur corps et leurs âmes.Un Grand reportage d'Alice Moreno qui s'entretient avec Jacques Allix.Espagne : Touche pas à mon olivier, le monde rural andalou en guerre contre l’énergie solaire L’Union européenne a promis d’atteindre la neutralité carbone dans 25 ans, et pour y arriver, les pays sont lancés dans une course à l’énergie renouvelable. C’est particulièrement le cas, en Andalousie, dans le sud de l’Espagne, qui est l’une des régions les plus ensoleillées d’Europe. Là, plusieurs centaines de fermes solaires de grande ampleur sont en cours de développement. Oui, sauf que pour installer tous ces panneaux, les autorités espagnoles rachètent des terrains agricoles, et exproprient, parfois de force, les paysans. Le solaire est d’un coup devenu bien moins populaire.Un Grand reportage de Noémie Lehouelleur qui s'entretient avec Jacques Allix. 
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  • «Le supplément du samedi» du 29 mars 2025
    Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement au changement climatique et à ses conséquences. En première partie, direction le Tchad, à Farchana, où les populations souffrent de ce que le changement climatique leur inflige. Avec la déforestation et la raréfaction de l'eau. En deuxième partie, direction la Bolivie, avec les incendies de forêts de plus en plus fréquents et dévastateurs. Tchad : Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire Aujourd’hui, Grand reportage vous emmène tout à l’est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d’à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l’eau se fait de plus en plus rare.À cette crise climatique, s’ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d’autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? Un Grand reportage d'Igor Strauss qui s'entretient avec Jacques Allix.  Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité Chaque année en Bolivie, des millions d’hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d’une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l’équivalent de deux fois et demie la superficie d’un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. Un Grand reportage de Nils Sabin qui s'entretient avec Jacques Allix.
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  • Excision, la dignité mutilée des femmes égyptiennes
    L’excision. Rien qu’à l’évocation de ce mot, le traumatisme de millions de femmes ressurgit. Ablation du clitoris, mutilation des lèvres… Cette procédure violente est un des symboles du patriarcat, une tradition perpétrée au nom d’une soi-disant pureté. Et elle est particulièrement répandue dans un pays : l’Égypte. Théoriquement, l’excision y est interdite par la loi, c’est donc un crime. Mais dans les faits, elle est largement pratiquée. En Égypte, près de 9 femmes sur 10 auraient subi cette mutilation.Nous vous emmenons aujourd’hui suivre le combat de celles qui tentent de résister, et de soigner leur corps et leurs âmes.«Excision, la dignité mutilée des femmes égyptiennes», un Grand reportage d'Alice Moreno.
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  • Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité
    Chaque année en Bolivie, des millions d’hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d’une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l’équivalent de deux fois et demie la superficie d’un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode.  De notre correspondant en Bolivie,«Ici, on parle de la saison de feux de la même manière que l’on parle de l’hiver ou de l’été. Ça arrive chaque année, de manière toujours plus forte et violente». Au parc Ambue Ari, dans l’est de la Bolivie, les membres du staff se sont habitués à lutter tous les ans contre les incendies. Dans ce sanctuaire, on récupère et soigne des animaux sauvages issus du braconnage, des incendies ou encore de la déforestation. En période d’incendies, de juillet à octobre, de nombreux animaux brûlés ou déshydratés sont amenés à la clinique vétérinaire du parc par la population.Paresseux, singes, tortues ou encore oiseaux y sont soignés avant d’être relâchés dans le sanctuaire. En 2024, le parc a même récupéré une jaguar de 6 mois : «normalement, nous n’acceptons pas de félins car nos espaces d'accueil sont saturés, explique Ivan Marquez, biologiste, mais dans ce cas-ci, elle est jeune et nous pensons pouvoir lui apprendre à chasser seule pour pouvoir la libérer». Il s’agira du premier jaguar relâché de l’histoire de la Bolivie. Du fait des incendies, beaucoup d’animaux sauvages se réfugient d’eux mêmes dans le parc. «L’écosystème du parc est souvent surchargé, continue le biologiste, par exemple, ici, il y a un nombre de jaguars bien supérieur à ce qu’il devrait y avoir dans un espace naturel.» D’année en année, la déforestation et les incendies font reculer la forêt, résultat : aujourd’hui Ambue Ari est devenue une île de biodiversité au milieu des champs et des pâturages. Dans l’est du pays, la déforestation a explosé ces 10 dernières années. «À partir de 2012-2013, le gouvernement planifie une vision de diversification de l'économie, en particulier le développement de l'agro, c'est-à-dire le bétail et le soja, il devient donc beaucoup plus tolérant avec toutes les lois environnementales», explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur le secteur agro exportateur ainsi que la déforestation et les incendies. «Depuis qu’il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut»La biodiversité n’est pas la seule à se remettre difficilement des feux. Dans la petite ville de San Javier, à 200 kilomètres d’Ambue Ari, les communautés autochtones continuent de souffrir des conséquences des incendies. «Notre centrale indigène Païkoneka est une organisation  qui regroupe 60 communautés et 1 500 familles, desquelles 300 ont dû émigrer en ville parce qu'elles n’avaient plus rien à manger chez elles», raconte Brian Baca Talamas.La grande majorité des habitants des communautés autochtones produit son alimentation elle-même et un petit surplus qu’elle vend sur les marchés. Mais comme de nombreux champs ont été ravagés par les feux, beaucoup de personnes ont dû trouver un travail salarié en ville. «J’ai ma femme et mes enfants, je n’ai pas eu d’autre option que de partir car il n’y avait plus d’eau dans ma communauté et l’incendie avait ravagé toute ma parcelle», témoigne Enrique Pesoa, qui a dû travailler plusieurs mois comme maçon pour faire vivre sa famille. «J’ai 57 ans et n’avais jamais eu à partir comme ça de ma communauté pour travailler ailleurs, confie Agustín Parapaena, c’est très dur pour nous les habitants des communautés, on souffre de devoir partir. Depuis qu’il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut». La centrale indigène Païkoneka a combattu du mieux qu’elle pouvait les incendies, grâce à 50 pompiers volontaires formés et équipés, ainsi qu’en sensibilisant les habitants pour qu’aucun incendie ne se déclare dans les territoires des communautés. «Mais les feux arrivent de l’extérieur, des voisins. Ils vont brûler dans un ranch, perdre le contrôle du feu et ça finit par arriver chez nous», dénonce Brian Baca Talamas. Jusqu'à l'année dernière, l’amende à payer lorsque qu’un feu devenait hors de contrôle était de 20 centimes de dollar par hectare. Il était moins coûteux de payer l’amende après un feu que défricher une parcelle avec un bulldozer. La discipline dans les communautés n’a donc pas empêché que certaines soient dévastées à 80 ou 90% par les flammes. Écoles fermées dans un-tiers du pays au plus fort des incendiesÀ San Javier, mais comme dans tout le département de Santa Cruz et une partie de la Bolivie, les fumées des feux ont également fait beaucoup de dégâts. «Entre le mois de juin et la fin octobre, nous avons 2 jours de pluie, en août, où nous avons pu respirer, sinon c’était de la fumée tout le temps», se rappelle Brian Baca Talamas. «Mon fils aîné a eu des problèmes pulmonaires et il a dû être évacué de la communauté», raconte Enrique Pesoa. Au plus fort des incendies, les écoles ont été fermées dans un tiers du pays. Même dans des villes comme La Paz, en pleine montagne et à des centaines de kilomètres des incendies, les élèves risquaient d’être affectés par les fumées. «Maintenant, il est guéri, parce qu’il est jeune, continue Enrique, mais il y a des personnes âgées qui continuent de souffrir». C’est notamment le cas de Maria, 64 ans : «J’ai encore des problèmes aux yeux, ils se fatiguent très vite. Donc oui, ma vue n’est plus la même depuis les incendies et c’est pareil pour mon mari.» Elle ajoute qu’à Bella Vista, sa communauté, les sources d’eau ont aussi été affectées. «Certains ruisseaux se sont asséchés et les autres étaient contaminés par les cendres, boire leur eau nous rendait malade». Malgré toutes ces conséquences sur les populations locales et sur la biodiversité, les incendies et la déforestation ne sont pas près de s'arrêter. «Le gouvernement bolivien continue de penser que le secteur agro exportateur va lui donner beaucoup plus de bénéfices qu'actuellement, donc il est en train de prendre des mesures pour aider son expansion», analyse Stasiek Czaplicki. La protection de la forêt et de ses écosystèmes n’est donc toujours pas à l’ordre du jour.
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Über Grand reportage

RFI propose un grand reportage réalisé par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. Diffusion du lundi au jeudi vers toutes cibles à 19h40 TU. Et à 03h10 TU du mardi au vendredi. Le samedi et le dimanche à 09h10 TU, Patrick Adam, rédacteur en chef de l'information monde vous présente une version enrichie, sur 50 minutes avec la diffusion de deux Grands Reportages et à l’issue, un entretien avec leurs auteurs. 
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