Les podcasts du CESM

Aujourd’hui, on va plonger dans les profondeurs de la géopolitique maritime avec un livre : l’Atlas de l’émission d’Arte le « Dessous des cartes » qui s’intitule « La puissance et la mer ». En effet, aujourd'hui, la mer est bien plus qu'une étendue d'eau : c’est un terrain d'affrontements économiques, militaires et stratégiques. D'ailleurs, son rôle dans les conflits récents ne fait que le confirmer. Que ce soit dans la mer Rouge, la mer de Chine méridionale ou encore la mer Noire, les espaces maritimes sont beaucoup plus géopolitiques que jamais. Et c’est sans oublier les ports stratégiques et les détroits qui constituent des points de passages sous tension. Alors justement, comment ces derniers influencent-ils les relations internationales ? En quoi les câbles sous-marins et les détroits sont-ils devenus des enjeux cruciaux ? Et surtout, quels sont les acteurs et les régions à surveiller dans les décennies à venir ? En somme : comment s'exprime la puissance en mer ? Autant de questions que l’on va aborder avec notre invité du jour : Franck Tétart géographe et co-auteur, avec Emilie Aubry, de l’Atlas du « Dessous des cartes : la puissance et la mer » publié aux éditions Tallandier en septembre 2024. Bonne écoute ! Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées (defense.gouv.fr) N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠[email protected]

Aujourd’hui, on va vous parler d’innovation marine avec le label Perséus. Créé en 2023, ce dernier constitue l’un des 3 axes du plan MERCATOR. L’objectif : accélérer la boucle de l'innovation en rapprochant les marins, les ingénieurs de la DGA et les industriels. Comment ? En privilégiant un travail en boucle courte pour permettre un développement plus rapide ainsi qu’une meilleure intégration des technologies au sein de la Marine. L’édition 2023 a ainsi permit de labeliser 3 projets dont un sur des munitions rôdeuses sous-marines. Et l’édition 2024 n’est pas en restes : 10 entreprises ont été récompensées dont un projet sur un drone aérien quadricoptère, le projet Blackbird. Le label Perséus semble ainsi vouloir s’inscrire dans le temps long, pourquoi ? Quels sont les autres atouts de ce label ? Et que représente-t-il pour les entreprises lauréates ? Pour en parler, le CESM a le plaisir de recevoir :  L’ingénieur Général Frédéric PETIT, conseiller armement et innovation au Sous-chef d’Etat-Major Plan Programmes. Le capitaine de frégate Jérôme, Responsable de l’AERO Lab au centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale, le CEPA 10S. Le capitaine de frégate Vincent, Officier de cohérence dans la partie dissuasion au Sous-chef d’Etat-Major Plan Programmes. Monsieur Vincent MARIONNET, représentant de société CAE France (projet MAD XR). Monsieur Olivier JACQUES, représentant de Alseamar, (bouée radio X SUB et drone Blackbird).   Bonne écoute ! Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées (defense.gouv.fr) N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠[email protected].

Aujourd’hui, on va vous parler de la fin d’un cycle : celui des dividendes de la paix. En effet, il y a plus trente ans, en 1991, l’URSS se disloquait et amenait avec elle, la promesse d’une paix éternelle pour l’ensemble des nations occidentales. Cette croyance en un monde libéré de tout conflit majeur a incité les pays à réduire leurs dépenses militaires pour assainir leurs finances. C’est ce que l’on a appelé les « dividendes de la paix ». Néanmoins, 30 ans plus tard, le contexte est radicalement différent. L’Ukraine en 2022. Le Proche et Moyen Orient en 2023 et 2024. Taiwan en octobre 2024. Le tabou de la guerre est à nouveau en train de tomber. Les pays commencent à nouveau à augmenter leurs dépenses militaires, et les armées des différents pays du monde sont à nouveau en mouvement. L’Histoire est, elle aussi, en train de s’accélérer, ce qui annonce un sillage macabre avec des pertes matérielles et civiles importantes. Ainsi, la guerre, un mot que l’on croyait daté en Europe, est désormais d’actualité. De leur côté, les combats navals n’y font pas exception. En effet, le retour du feu en mer est de plus en plus probable, et l’hypothèse d’une guerre de haute intensité est de plus en plus forte.   Pourquoi ? Comment en est-on arrivé là ? Et quel est l’avenir de la confrontation en mer à l’aune de ces nouvelles conflictualités ? On en parle, aujourd’hui, avec Mr Mazzucchi, directeur « stratégie navale et wargaming » du CESM, le Centre d’études stratégiques de la Marine. Il vient également présenter son livre : « La confrontation en mer : L'avenir de la stratégie navale » publié aux éditions du Rocher. Bonne écoute ! Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées (defense.gouv.fr) N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠[email protected]

« Un projet pour les relier tous ». Le projet Great Sea Interconnector cristallise, à lui tout seul, les enjeux autour de la sécurité énergétique en Méditerranée. Ce dernier vise en effet à déposer un câble sous-marin de 1 240 km, à 3000 mètres de profondeurs, pour relier Chypre à la Grèce et, à fortiori, à l’Europe continentale. Un projet d’envergure qui illustre le positionnement stratégique de la Grèce, et de Chypre. Mais aussi qui risque d’être hautement stratégique en raison des tensions au Proche Orient. En effet, Chypre est à un peu moins de 500 km des côtes israéliennes. Plus généralement, ce projet de câble constitue un des types d’infrastructures présentes dans le bassin méditerranéen. Quelles sont les autres ? En quoi consiste réellement la surveillance maritime ? Quelles missions sont mises en place par les marines européennes pour garantir la sécurité de ces infrastructures ? Et comment les tensions au Proche Orient impactent-elles le bassin méditerranéen ? Pour en parler, nous sommes avec Annabelle Livet, chargée de recherche à la FRS, la Fondation pour la recherche stratégique. Ses travaux portent sur les questions de sécurité énergétique. Bonne écoute ! Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées (defense.gouv.fr) N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠[email protected]